La solitude des rois
Ô clair-obscur qui attendrit
Toutes les nuées de couleur
En noir et blanc niveaux de gris
Voler sous l’égide de faux docteurs
Les charlatans de ma psychose
Le dégoût de mon corps meurtri
Souligner bientôt maintes choses
Et se sentir un peu en vie
Echafaudages, Incertitudes
Sous les néons du cœur qui bat
En infarctus, ma solitude
Vindicative, ô bel émoi
Le doux spectacle des corps voilés
Sur le vieux canapé à fleurs
Encore un peu de vin mauvais
De nostalgie et de douleur
Quelque part dans les amours mortes
Un écolier qui s’est perdu
Sous le vieux porche couleur aorte
D’une vieille pie mal dévêtue
Echafaudages, incertitudes
Sous les néons du cœur qui bat
En infarctus, ma solitude
Vindicative, ô bel émoi
Valsons à travers la journée
Pour oublier qu’on n’aime plus
Faisons croire qu’on panse nos plaies
Là où la haine nous a mordu
Le nez au milieu de la gueule
Respire toujours cet air de merde
On est vivant, même tout seul
Et la vie à un goût vinaigre
Echafaudages, incertitudes
Sous les néons du cœur qui bat
En infarctus, ma solitude
Mensonge que je porte en moi