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Korsakow
28 juin 2012

Cartoon (texte poétique d'un humour fin et délicat)

Fiste, chante, fiste, brûle, un jour, tu aim'ras qu'on t'encule (Chanson populaire)

je m'étais réveillé dans un champ de coton. J'étais à poil, et j'avais encore un peu mal de la boisson de la veille. A côté de moi, il y avait une fille que je ne connaissais pas, un peu trop grosse à mon goût. Les oiseaux piaillaient, et n'avaient aucun intérêt pour l'histoire, c'était juste pour l'ambiance. J'entrepris de deshabiller la fille, parce que y'avait pas de raison que je sois le seul à ne pas retrouver mes habits dans cette aventure à la con. Environ entre le soutien gorge et la chaussette droite, elle se réveilla, et me regarda avec amour, et me dit "Jean, je t'ai enfin retrouvé". Je lui ai flanqué une raclée, parce que je m'appelais pas Jean, et que j'avais mal au crâne aussi un peu. Mais surtout parce que je ne m'appelais pas Jean.

Elle s'est mise à pleurer, et moi je suis parti, parce que ca me fait mal les filles qui pleurent, j'aime pas ça, je suis sensible, au fond. Avant de partir, je lui ai quand même secoué la tête en criant "MAIS TU VAS TE TAIRE? SALOPE§§§§§§", mais c'était surtout pour masquer le fait que je me sentais mal et que j'avais donc besoin de me protéger. C'est pas moi qui l'ai dit, c'est le psychiatre. J'ai aussi un peu mis le feu au champ quand je l'avais quitté, parce qu'il faisait un peu froid. J'ai pas revu la fille depuis, elle a dû refaire sa vie avec un autre. Toutes des putes!

Alors j'ai marché le long de la rue, chantant une chanson de cow-boy, et me sentant très con, parce que c'est très con un cow-boy sans bottes, et que j'aurais quand même pu la baiser avant de partir, comme ça, pour la route. A côté de moi, bientôt la végétation se transformait, et le coton se changeait en bites que des fermières sans culotte mais avec beaucoup de poils enjambeaient en criant oh oui, oh oui, ca pousse, ca pousse. Je comprenais pas bien comment elles arrivaient à sentir la végétation pousser, tant, à vue d'oeil, la seule chose qui grandissait était ma soif, et aussi un peu ma faim. Pour l'apaiser, je cueillis une bite particulièrement juteuse, et mordis dedans à pleines dents, sucant la moelle du membre comme on suce à la reine.

Je continuai mon chemin, apercevant devant moi une ville quelconque, avec des gens qui me disaient "viens, ici on s'amuse". M'amuser, j'avais rien contre, et puis peut-être que je trouverai un magasin de bottes dans la ville, histoire de pouvoir continuer à chanter des chansons de cow-boy. Je pénétrai dans la ville en m'aggrippant fermement aux fesses de la femme qui marchait devant moi. Elle n'avait visiblement rien contre, alors je lui demandai si je pouvais pénétrer ailleurs que dans la ville aussi. Sa réponse me laisse toujours pantois, tellement je la trouve bien trouvée : "yé né comprends pas hihihi". Alliant alors le langage des signes et celui de la queue, je lui fis comprendre ma requète, et nous finîmes par nous encapsuler derrière l'église locale.

C'était bien, mais j'avais toujours pas de bottes. Je me décapsulais donc, non sans lui avoir certifié d'un jet de foutre dans sa gueule tout le bien que je pensais d'elle, et je me mis à chercher un magasin de chaussures. Je finis par en trouver un sur la place du marché, â côté d'un magasin de légumes. Bientôt, je poussai la porte, et me retrouvai face au vendeur. Elevant la voix, parce que ça commencait à bien faire cette histoire, je lui demandai "Bonjour, vous avez des bottes?", et il me répondit "Non, vous vous êtes trompés, ici on vend des légumes". j'allais donc dans le magasin d'â côté, en lui disant merci et en m'excusant d'avoir confondu. Bientôt j'en ressortis avec des bottes à ma taille, et puis je rentrai chez moi, me coucher, non sans carboniser la ville, parce qu'elle était pas si amusante que ca.

Avant le petit déjeuner, j'entrepris de me laver la bite, parce que mine de rien, c'est juteux une bite, quand c'est pas tout terreux.

 

Ouais, moi aussi je suis désolé.

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Commentaires
K
et le sympathique gagnant gagne un lavabo en porcelaine! :D
B
àmonavis tu t'en foutres.
K
A ton avis?
B
J'ai bien ri. C'est très drôle. Vous savez pas accorder les temps, ou vous vous en juste foutez ?<br /> <br /> <br /> <br /> Du verbe foutre. Je foutre, tu foutres, elle froufroute.<br /> <br /> <br /> <br /> Argh.
Korsakow
  • blog littéraire de Korsakow, poèmes et textes en anglais, allemand et français. "Je suis un esthète", dixit (certainement) Jean-Louis Costes (qui est plus artistique et moins con que Francis Heaulme à coup sûr). Moi aussi, et je m'amuse à écrire des choses
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